Frustration
Frustration : Chapitre 6 : Partira
Dring... Dring...
Je me réveille, il est six heures du matin, toujours de bonne humeur... Je descends l'escalier de ma chambre qui rejoint directement ma cuisine.
- " Bonjour Laura !" laissant ma mère sans réponse, elle répliqua
-" Ça va pas mon poussin ? "
D'un air agacé je lui ai répondu
-"Oui, merci maman je vais bien, j'ai bientôt dix-huit ans alors les "poussins" t'oublie !"
-"Pour moi t'est toujours mon petit bébé alors du moment que tu vivras sous mon toit se sera comme cela !"
-"Grrrrrrrr" dis-je en me retournant vers elle pendant que je remontais les escaliers avec un regard expressif.
Une fois arriver dans ma chambre, je devais m'habiller, me coiffer et pour finir me maquiller étant en terminale dans un lycée réputer de Bordeaux, c'était la moindre des choses... Mais le dernier rituel du matin que je n'oublierais jamais de faire sans aucun prétexte, c,'est bien de m'arrêter quelques instants et regarder la photographie de ma soeur et moi partie malheureusement trop tôt...
Personne n'a réellement su de quoi elle était morte, soit de cette explosion ou morte de chagrin en en voyant son meilleur ami mourir dans cet accident...
En tout cas, ma seule certitude, c'est qu'elle la rejoint, oui, lui son ami Thomas...
Je me rappelle de ça comme si c'était hier, j'étais en cours de maths quand mon père est venu au collège me chercher en pleure dans la salle accompagnée d'une personne travaillant à la vie scolaire. Il ne savait me dire ce qu'il arrivait...
Il me conduit face à la gare où des policiers et urgentistes encerclaient l'entrée, des fumées étaient encore visibles...
Ma mère arriva en catastrophe de son boulot, en hurlant de toutes ses forces... Il restait moi qui pleurais sans même comprendre pourquoi, quand d'une simple phrase je demandai à mon père.
-"Pourquoi Lola n'est-elle pas là ?"
D'un geste de désespoir, mon père me montre un groupe d'urgentistes qui encerclait un corps... Cette personne était ma sœur Lola... Allongée à quelques mètres de là, sans signe de vie que l'équipe de médecins qui l'entourait... Son visage lui, était couvert de larmes sèches...
Ma grande sœur était belle est bien morte, quelques jours avant ses dix-huit ans... Faisant d'elle d'une enfant sage est insouciante jusqu'à la fin...
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Chapitre 5 : Le cœur du monde
Frustration : Chapitre 5 : Le cœur du monde
Il fait nuit, je pleure la vie...
Dans le coeur de cette forêt maudite pas le secret d'un ange sans âme, je préfère courir, en pleure, retrouver mon chemin...
La pluie battante s'invite, laissant ce paysage sans vie, la mort est passé là et un jour, elle reviendra... Je regarde au loin sans perdre confiance en moi... Avant d'apercevoir quelqu'un là bas...
C'est une étrange silhouette qui approche, me fit signe de sa main droite pour me demander de venir... Sans escorte, je pris mon courage à deux mains avant de me retrouver directement face à elle, son regard est froid, son visage est lui plein d'effrois... Elle me propose de me vider la tête des milliers de choses qui l'empêche de respirer... Je préfère partir affronter l'esprit... Je ne sais qui je suis, le sens de la vie n'a plus aucun secret pour moi...
Revivre sa vie, les détails en moins... C'est comme ouvrir un livre où l'on découvre le début mais dont la fin est déjà écrite dans notre tête... L'Homme s'imagine une vie après la mort afin de ne pas oublier le début de son existence... Une existence qui hier n'en était pas une, nous restons simple spectateur lors de notre mort... Car le seul but dans la vie c'est bien de finir ses jours sans s'en rendre compte...
Arriver au bord d'un croisement, deux chemin s'offre à moi, je vais sûrement prendre celui que mon coeur ne veut pas... Préfèrent prendre celui où la flèche indiquait "La peur de la naissance n'égalera jamais celle de la mort...".
Face à mon destin, je n'oublie pas d'où je viens, dans ce pays où le rêve ne peut être vécu dans regrets... Ce monde aux milliers de souvenirs... Certains étant morts d'autres encore là...
Je souhaite partir d'ici dans cet endroit plein de honte, où les anges ont des ailles noir et où les démons sont des dieux...
Des arbres se présentent à moi, recouverts d'inscriptions au sens contradictoire, sur un deux, sont écrits le prénom Thomas massacré par des traces de couteaux... Mon âme se renferme...
Un geste d'espoir, je me réveille...
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Frustration : Chapitre 4 : Au loin,
Rester, devant cette tragédie... On ne sait plus où l'ont est, on ne sait plus qui on est...
Les flammes ravagent tout en quelques secondes, la puissance du monde reste sur les épaule du mal qui contrôle le passé avec plaisir... La vie n'est plus pareil dans ton coeur qui domine les chemins de la vie. Je suis là, à ne rien rien dire, restant perdue à tout jamais dans ce mélange de réalité... Le son de l'explosion est encore là, perdue au plus profond de moi-même, elle résiste mais reste emprisonner dans mon corps ayant perdu son âme...
Criant de toutes mes forces, un être vient à moi, couvert de noir et de bléssures me murmura à l'oreille :
- "La vie d'hier est fini laissant place à celle de demain".
Je suis la seule à ne rien comprendre, regardant les secours courir ne fessant pas attention aux personnes partie dans ce qu'ils appellent tous, le monde de demain...
C'est en regardant discrètement ce flux de lumière passant que je me suis mise soudainement à comprendre... Pourquoi suis-je debout alors que mon corps lui, est allongé au sol...
Je regardai cette scène comme une apparition, je vis au loin mon ami partir comme auparavant... Marchant pied nue dans l'obscurité, un rêve en tête, celui de revivre....
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Chapitre 3 : S’enfoncera….
Après ce geste, il lui a valut quelques secondes… Pour enfin… Finir par me dire au revoir… Je le regardais, s’enfoncer au fond, dans ce train sans âme… Qui par cruauté humaine…Ne pouvais s’éternisé… Le voyant partir… Au loin… Mon cœur en sommeil par ce baiser du diable… Ne pouvais ressusciter…
Je commençais à me tourner vers la porte de la gare… Dans l’espoir de le voir revenir… Mais cette fois… C’est bon… Il est parti… Je m’introduis donc dans le hall… Sans savoir encore… Ce que j’allais entendre…
Je regardais l’heure sur les immenses affichettes, quand soudain, au loin … Un bruit très sourd, se poche tas violemment dans ce lieu perdu… Une explosion ai-je pensée… Je me mis à courir prés du quai… Voyant dans le croisement… De la fumée noire échappée de ces wagons… Juste le temps de réalisé que le train de Thomas venait d’explosé en route, je courrais, un cri strident en bouche, les yeux noyés par des milliers de larmes… Je criais
-"Mon ange, mon amour… Nannnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!! Pas toi… Nan mon dieu… Nan stp… S’il te plaît… Pas ça… Non… Pas maintenant…"
La peur me ralentissait, je n’avais plus que quelques mètres à faire pour arriver au train… Ce train… Qui par ma volonté… Je le découvrirai vite… Me fera tout perdre…
Cette être qui au regard éternel...Ne pourrait ressortir d'ici vivant... Abattue devant les restes de ce carnages... Il m'a fallu quelques minutes pour me mettre en l'idée que Thomas n'était plus de ce monde... Ce monde qui par le plaisir du diable, l'emportera près des anges...
Un pompier est ensuite venue me demander si je n'avais rien... Ma voix était coupé, mon coeur s'était comme... Arrêté...
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Frustration : Chapitre 2 : Sans fin…
Je regardais ma montre à peu près tout les 5 minutes… Cette peur de la voir encore disparaître me rendais affreusement triste… J’ai peur de ne plus jamais le revoir… Comme une phrase splendide… Que trois heures plus tard notre mémoire aurait oubliée pour laisser place aux autres…Qui n’attendent que publication… La vie n’est jamais aussi tauride que lorsque je vois le train partir au loin avec mon sang, ma vie… J’essaie de restée positive au maximum... Me disant que la vie de demain me fera penser à autre chose qu’au seul souffle de ma vie…
Il est vrai que parfois, les personnes pensent qu’il s’agit de mon petit copain… Pourtant non, toujours nier, cette réalité qui au fond n’en ai pas une reste un secret dans notre amitié qui perdure à jamais… Le voyant, lire et relire le texte que je lui ai écrit… Je lui ai demandé d’un air intrigué si le texte lui plaisait… Il ma soudainement prit par le bras… Et une voix presque mélancolique… Me dit :
- « Tout ce qui peut venir de toi… Me plaira… »
C’est alors que mon cœur, d’une humeur perdue s’est mit enfin… à croire en moi… On arrive presque à la fin de ce week-end… Plus qu’une dizaine de minutes, tout juste le temps de parvenir à la Gare… Composter le billet… Puis attendre ce train que je déteste sur le quai…
Un long silence limite transcendant… Résonnait dans les rues vides de ville aux allures… Maudite… Juste le temps de commencer à prévoir sa prochaine arrivé… Ce prochain week-end… Dans plusieurs mois… Le temps pour moi… De rester dans le droit chemin des études et de l’écriture…
Nous voici à la Gare… Cette gare maudite comme je l’appelle… Ou magnifique comme je la prénomme lors de son arrivé… C’est le problème de chaque endroit sur terre… Ils restent beaux, merveilleux… Mais Horrible quand ce que l’on aime part… C’est un peu comme l’amour…
Après avoir passé l’épreuve du compostage, nous voila sur le quai… Avec toujours comme décore… Ce silence insoutenable… Sûrement et-il la… Pour éviter de pleurer… Ainsi soit-il… Il demeura… Par-dessus les étoiles du monde… Cette de ton cœur restera belle est vivante… Du jour au lendemain…
Je n’attendais qu’une seule chose… Une annonce disant que le train retardait même de cinq minutes… Pour pouvoir encore… Et encore écouter les derniers mots de cet ange qui parle… Mon souhait ne fut pas entendu… Le train arriva bien à l’heure… Pour une fois… Le voyant arriver… Mon désir de lui dire ce que je ressentais ne pouvait pas rester enfermé dans mon cœur à jamais… Je pris courage entre mes mains… Et d’un geste d’amour… Je l’ai embrassé…
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