Bref, c'est moi...

Je ne voulais pas y croire, je n'arrivais pas à me dire de derrière ces murs, une personne m'attendais... C'est alors que j'ai délicatement posé mes deux paumes de main autour des parois du trou grand d'un diamètre de trentaine de centimètres, j'ai avancé la tête près du mur avant de prononcer ces quelques mots : 

- "Qui es-tu ? Es-tu seule ?"

Pendant un court instant j'ai cru que je n'allais jamais avoir de réponse jusqu'à entendre quelques coups contre le mur accompagnés de cette voix féminine me disant : 

- "Je ne sais plus qui je suis, aide-moi, je t'en prie..."

C'est alors que, les larmes aux yeux, je lui ai dit :

- "J'arrive, met ton lit de ce côté du mur... Je vais te sortir de là... Bientôt..."

J'ai ensuite entendu le bruit du lit venir à moi, le grincement donnait mal aux oreilles, j'ai alors ris... Bêtement mais je venais d'avoir une conversation avec quelqu'un... Elle n'a plus rien dit pendant quelques instants comme si elle réfléchissait... Je continuais à gratter ce mur quand je me suis mis à entendre des bruits venant d'à côté, des bruits semblables aux miens, ceux de gravats tombant sur le sol... Le sourire s'empara vite de mon visage tout en imaginant le visage de cette femme qui se trouve à quelques centimètres de moi. Je lui ai alors posé une question : 

- "À tu eu un calendrier ce matin à ton réveil ?"

Quand elle me répondit en chuchotant : 

- "Oui j'en ai eu un, la semaine dernière, il était accompagné d'un sac portant le chiffre neuf mais..."

Je l'arrêtai en me mettant à crier : 

- "Neuf !" 

- "Oui, neuf... Pourquoi, pas toi ?"

D'une voix presque inaudible je lui ai adressé : 

- "J'arrive..."

Elle mentant pleurer, jusqu'à me demander pourquoi... Je lui ai alors dit que je n'avais pas le même numéro qu'elle... Dans un élan de de dernier espoir j'ai tapé contre le mur avec mon poing tout en lui demandant de creuser... Mais je n'ai eu aucune réponse, j'ai juste entendu de nouveau son lit grincé comme si elle s'était couché... Elle devait sans doute comme moi être bourrée de médicaments, sans trop m'en préoccuper je me suis avancé près du mur des citations avec mes dernières forces j'ai alors inscris...

Tout en versant ma larme comme à chaque fois, je me recouchai avant de discrètement chanter mon air préférer... Quand soudainement j'ai dû m'arrêter, je venais d'entendre venant de la pièce d'à côté, de nouveau cette femme pleurée...

Extraction |Chapitre 5| Tony Perraut|©Bref c'est moi Tony

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Découvrez la suite lundi prochain ! (lundi 12 janvier 2014)

En exclu : La première ligne du chapitre 7 :  

"Je n'avais pas tout de suite compris ce qu'il allait m'arriver... Mais ce que je ne savais pas encore c'est que cet événement  me transformerait à tout jamais..."