Bref, c'est moi...

Quand j'ouvre les yeux, c'est la première citation que je vois, je l'ai gravé en gros, c'est un peu ma phrase favorite. Sur ce mur de gré, où, avec la seule force de cette lame de couteau abîmée par l'usure, mon cœur s'est mis à avoir une idée. je me suis mis à pousser le lit qui est coller au mur, j'ai regardé le plafond une dernière fois. Je me demande si ce que je vais faire va vraiment fonctionner ou non. C'est alors que je me suis accroupi, m'empara de ma lame et commença à gratter sur ces murs de solitude. J'ai peur des conséquences. Que vais-je découvrir derrière ? En tout cas, j'en suis sûr, je n'ai plus que vingt-deux jours pour retrouver ma liberté... Vingt-deux jours pour retrouver une vie normale, une vie comment j'avais avant mais que j'ai déjà gâché. C'est en partie de ma faute mais surtout la leur... On me la tout simplement rendit impossible. Il y a quelques mois, je ne voyais aucun but dans la vie à part sa fin. Aujourd'hui je sais pourquoi j'ai ma place ici, je sais pourquoi je dois me battre, je sais pourquoi ma vie n'est pas pire que celle d'un autre...
Comme souvent, je touche le pendentif de mon collier que j'ai trouvé pendu à mon coup à mon premier réveil dans cet endroit, une aille d'ange y est représenté. C'est un symbole d'espoir dans le moment difficile, je me dis toujours que ma mère à la deuxième partie qui complète ce collier et peu importe où elle se trouve, dès ma sortie, un jour, dans une ville, un village ou même au plus profond de la terre, je la trouverais.

Je me répète sans cesse cette phrase, telle une mélodie, elle s'empare de moi. L'écriture n'est pas là pour plaire aux Hommes mais pour les faire réfléchir... Je continuerais à creuser jusqu'à mourir. Car la seule façon d'abandonner dans la vie pour les plus forts, c'est de mourir... Je m'aventure dans ce périple sans savoir si je vais parvenir à mes fins, sans savoir si je vais vraiment trouver quelqu'un mais avant tout, je fais cela pour ne pas perdre la vie avant d'avoir vu le monde une dernière fois... Je continue à creuser mais voilà que je commence à tomber de sommeil, je poussai le lit contre le mur pour cacher ma liberté, j'espère que demain, je me réveillerais encore une fois plus tôt pour avoir cette chance d'entendre cette femme ouvrir les portes voisines à la mienne et et garder espoir en mon combat. Je vais sortir, je vais sortir... Je vais...
C'est sur ses derniers mots que mes yeux se sont mirent soudainement à tomber de sommeil...

Extraction |Chapitre 4| Tony Perraut|©Bref c'est moi Tony

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Découvrez la suite lundi prochain ! (lundi 29 décembre 2014)

En exclu : Les premières lignes du chapitre 5 :  

"Si la mort n'a pas d'importance aux yeux du monde, alors les hommes n'auraient aucun but dans la vie..." 
Je n'ai pas tout de suite compris, mais je venais d'entendre quelqu'un pleurer, mes yeux tournée vers le plafond, je me suis soudainement mis à crier... Tout en demandant qui c'était...Ce n'est qu'après quelques longues secondes que cette voix se mit enfin à parler....