Extraction : Chapitre 3 : XXIII
Je suis debout depuis maintenant un peu plus d'une heure, avant les premières lueurs du soleil, c'est la première fois depuis que je suis là. Les cachets en poudre qu'ils mettent dans ma nourriture ne font plus effet sur moi, enfin moins, je m'endors toujours aussi brutalement le soir. J'ai donc regardé à travers la petite fenêtre qui donne sur l'extérieur de cette pièce fermée. J'ai commencé par voir un mur, tout étaient sombres, je distinguais un conduit en hauteur ainsi qu'un panneau d'issue de secourt qui clignotait vert. Au loin, à quelques dizaines de mètres de moi, tout était beau, une grande baie vitrée ouvrait sur l'extérieur, un arbre aux couleurs d'automne était en train de perdre ses feuilles, j'apercevais au loin, des montagnes enneigées. Ce spectacle me changeait de celui que j'avais tous les jours, quatre mûr gris et sans âmes. Une atmosphère épouvantable, une seule envie, de sortir vite de là... Déjà plusieurs minutes où je suis là, devant ma petite ouverture de dix centimètres sur cinq, ne faisant qu'attendre de voir toutes les feuilles tombent de cet arbre si splendide à mes yeux.
Quand soudainement, les éclairages au plafond ce son mirent à s'allumer. J'ai alors aperçu, au fond de ce couloir, une silhouette approchée. En marchant doucement dans cette longue galerie sans fin, longeant les nombreuses autres portes semblables à la mienne. C'est alors que je me suis recouché, faisant mine de dormir, j'entendis très vite le bruit du verrou s'ouvrir. Mon coeur c'est alors mis à battre de toutes ses forces, la peur me transcendait, je reste là, en laissant mes yeux entre ouvert. Quand brusquement la porte s'est mise à s'ouvrir, la sueur coulait sur mon front, un goût amer dans la bouche, une personne assez grand entra, un sac à la main, je n'ai pas pu voir son visage. D'après ses chaussures, c'est une femme, elle portait de petits talons et son corps était recouvert de vêtements opaques. Sa tête était recouverte d'une cagoule. Elle a posé le sac au sol puis ma regarder, pendant plusieurs minutes, une étrange sensation c'est emparer de mon corps, je n'avais jamais eu cela. Un geste plein de regret, elle s'est mise à marcher, le long de la pièce avant de s'arrêter au pied du mur des citations. D'une main a touché l'une d'elles où était inscrit : " le ciel te guidera demain, quand les anges t'appelleront. Après cela, elle s'est retourné vers moi, ma de nouveau observer, d'un geste, ma envoyer un baiser puis c'est avancer vers la porte. Elle referma le verrou à doubles tours, s'en est allé... J'entends les bruits de ses talons sur ce sol de métal. Après quelques pas, elle ouvrit une autre porte, C'est alors que ma joie revenue. Je n'étais peut-être pas seul, d'autres personnes étaient peut-être dans le même cas que moi. Le rêve était trop beau, je savais que ne sortirais pas mais le seul fait de savoir que des personnes m'entouraient me rendit confiance ne moi. Une sensation de liberté s'est emparé de moi, comme une revanche, je suis optimiste maintenant ! Et mon coeur, lui l'est aussi à présent....
Extraction |Chapitre 3| Tony Perraut|©Bref c'est moi Tony
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Découvrez la suite lundi prochain ! (lundi 22 décembre 2014)
En exclu : Les premières lignes du chapitre 4 :
"Ne regarde pas le passé, tourne-toi vers le futur..." Quand j'ouvre les yeux, c'est la première citation que je vois. Je l'ai gravé en gros, c'est un peu ma phrase favorite. (...) Je me suis mis à pousser mon lit qui est collé au mur. Je me demandais si ce que j'allais faire allait vraiment fonctionner ou non... J'ai regardé le plafond comme signe d'espoir et de pardon une dernière fois... Je pris ma seule lame de couteau et commencer à..."
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