Bref, c'est moi...

Bref, c'est moi...

Extraction : Chapitre 5 : XXII

Chapitre 5 : XXII                                                                                                                             Extraction

 

 

petit.jpg

 

"Si la mort n'a pas d'importance aux yeux du monde, alors les hommes n'auraient aucun but dans la vie..." 

 

J'ouvre soudainement les yeux, quant à mon immense surprise, je vis accrocher au mur... Un calendrier... De loin, il avait l'air d'un tableau sans grande importance mais dans mon cas, c'est une révolution... Le page du mois de novembre 2009 avec une croix rouge sur la case du treize. Je ne sais pas si ce signe correspond à la date d'aujourd'hui ou à celle de fin... Ce que je sais, c'est que nous sommes toujours en 2009, je ne me rappelle toujours de rien avant juillet de cette année. La nuit, mon cerveau bouillonne, je prends des maux de crâne la nuit à en devoir me frapper la tête contre le mur, je sais que je deviens fou. Par moments je me mets à hurler, les moments heureux dans ma vie disparaissent peu à peu de ma tête pour laisser place au malheur... Celui qui guide le diable, celui qui guide le monde... Pourquoi n'est-on pas prévenue de cela avant notre naissance... Pourquoi est-on obliger de subir toutes ces longues années... Vivre pour être convertie dès la naissance, avoir de la gêne, de la honte, des sentiments... Si la vie devrait être un adjectif ce serait surprenant... Sans même savoir pourquoi, on est conduit parfois dans des situations compliquées et qui n'aurait jamais dû arriver... La mort, elle frappe sans souvent prévenir... Que vais-je devenir... 

 

C'est presque devenue banal, je m'avance près de mon lit avant de le basculer pour pouvoir continuer à rêver, mon rêve n'est pas encore fini, je dois encore user d'effort avant d'atteindre la liberté. Mon avancer était toujours au même point, la femme n'a sûrement pas vu ce que j'avais fait, c'est alors que je commençai à gratter, froid et humide, les gravats tombaient à une folle allure tout en devenant toujours plus gros. Alors la seule façon pour moi de m'en débarrasser c'est de les jeter dans le lavabo. Mais avant cela, je dois la plupart du temps le briser en plusieurs petits morceaux pour qu'ils passent. Je me suis arrêté pour casser ces quelques fragments de roche quand soudainement, je me suis mis à chantonner un air. Sans trop comprendre pourquoi, des larmes tombèrent progressivement sur mes joues. C'est alors que je me suis mis à chanter de pleine voix jusqu'à ne plus pouvoir continuer. Le visage de ma copine est revenue dans ma tête, je la vois encore là, avec moi, entrain de danser sur notre musique préférée. Un énorme hurlement est alors sortie de ma bouche, pendant quelques instants mon coeur à crier car au plus profond de lui-même, il savait qu'il avait mal...Il savait ce qu'il avait enduré pour ne pas mériter ça... C'est la vie, elle ne pardonne rien... Enfin, pour moi... 

 

"J'ai changer pour toi... Mes textes en sont la preuves..."

 

D'un geste, mon poing c'est retrouver au mur... Une voix venait de me retentir... De peur que ce soit la femme, je repoussai précipitamment le lit. Les yeux tournés vers le plafond, j'ai poussé un crie, demandant qui c'était... Puis je l'ai dit une seconde fois, un peu moins fort tout en pleurant. Je n'arrêtais pas de répéter "Je suis fou !". Je n'entendais, plus rien, le silence régnait, encore une fois dans cette pièce sans âme. A bout de forces, je m'assis sur les genoux, avant de dire :

- J'arrête...

Plusieurs secondes de silence avant de l'entendre une deuxième fois, c'est une voix de femme, elle pleurait de peur... Cette fois, j'en étais certain, le bruit venais de la pièce d'à côté.

 

Extraction |Chapitre 5| Tony Perraut|©Bref c'est moi Tony


 

Vous aimez bien ? Vous voulez voir la suite ? Déposez un commentaire, je serais très heureux ! 

 


Découvrez la suite lundi prochain ! (lundi 5 janvier 2014)

 

En exclu : Les premières lignes du chapitre 6 :  

 

"Reste sur cette terre, celle qui t'a fait naître, celle qui te fait vivre les anges eux, attendrons..."

J'ai avancé la tête près du trou que j'avais creusé et prononçai quelques mots... Qui es-tu ? Es-tu seule ? Pendant un cours instant, j'ai cru que je n'allais jamais avoir de réponse... Avant d'entendre quelques coups accompagné de cette voix féminine... C'est alors que, les larmes aux yeux, je lui ai dit : "J'arrive, bientôt..."

 

 

 

 

 

 



29/12/2014
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres